Se libérer de la cigarette et des autres addictions

On a tous nos différentes façons de décompresser, que ce soit un bon bain en rentrant d’une journée harassante, un verre de vin pour faire le vide, une cigarette en sortant du métro, ou un gros gâteau pour se consoler d’un petit chagrin. Et puis ces rituels agréables au début, qu’on a mis en place en croyant se faire du bien, se généralisent et quand on s’aperçoit qu’ils nous nuisent, on ne peut plus s’en débarrasser.

Alors tant qu’il s’agit d’un bain, l’effet est assez inoffensif sur notre santé, (quoique si nous nous mettions à tremper dedans dès qu’un problème survient on finirait peut-être par développer une irritation cutanée !) mais quand il s’agit de substances nocives pour notre santé, on devient plus conscient du danger.

Qu’est-ce qu’une addiction ?

Que ce soit l’alcool, la drogue, la cigarette, le sport à outrance, le sexe frénétique, le sucre, la télévision, ou le jeu, c’est le même mécanisme qui se met en place. Au début c’est quelque chose d’agréable et petit à petit on se sent prisonnier, esclave de son propre moyen de décompression, qui, au début nous faisait du bien et puis est devenu notre maître.

En effet, au-delà de l’addiction physique qui, pour la cigarette par exemple, n’excède pas 6 jours, on voit bien que l’addiction est avant tout psychique, car même si on veut s’en défaire, cela nous est impossible. Et ce n’est pas à cause du manque physique (puisque le cerveau n’étant plus abreuvé de la substance «récompensante  », va recommencer à la fabriquer tout seul), mais à cause de la croyance que, sans la substance ou le comportement, on ne peut pas vivre heureux et complet.

Quand on y réfléchit bien, quelle substance permet à la fois de nous calmer quand on est anxieux et de nous booster quand on est en forme ? Aucune, parce que c’est absurde et c’est ce que l’on croit quand on est addict : boire (trop) pour fêter un heureux événement, comme pour nous aider à traverser une mauvaise passe. Fumer parce que c’est convivial en soirée ainsi que quand on est déprimé. Jouer (aux jeux d’argent ou aux jeux vidéo) parce que c’est amusant, mais aussi quand on se sent mal. C’est pareil pour le reste, il y a fondamentalement une contradiction dans notre comportement addictif.

Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Quand on décide d’arrêter, que ce soit pour une question de santé, d’argent, de relations avec les autres, dans le couple ou dans la famille, on a beau être motivé et le vouloir vraiment, souvent la volonté ne suffit pas. D’abord parce qu’on a l’impression de consentir à un sacrifice, ensuite parce que la raison seule n’y peut pas grand-chose. Évidemment, qu’on sait que ce n’est pas bon pour nous, pourtant on n’y arrive pas.

Il va falloir s’atteler à aller défaire le mécanisme qu’on a mis en place et dont on ne veut plus. Et ça le conscient est bien incapable de le faire tout seul. C’est pourquoi l’hypnose, qui nous donne accès à l’inconscient, permet de déprogrammer le fonctionnement néfaste sans en enlever les avantages, à savoir la convivialité, le plaisir d’être ensemble, la décompression, etc. En bref, on va retrouver sa liberté d’action et se libérer de l’addiction, car on n’a plus besoin d’elle pour faire ce que l’on faisait aussi bien sans elle.

Rencontrer votre hypnothérapeute

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